jeudi 5 juillet 2012

Au fil de mes lectures 2

- " Nous sommes tous à la merci du rêve et nous nous devons de subir son pouvoir à l état de veille. C est un tyran terrible habillé de miroirs et d éclairs. " Révolution surréaliste N 1. Préface

 

- " l idée du mouvement est avant tout une idée inerte. " Berkeley

 

- " la femme est l être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves. " Charles Baudelaire

 

- " je me méfie de l opinion publique, ce vieux crâne plein de punaises et de rognures desséchées, qui éprouve tout à coup le besoin de retrouver une voix caverneuse pour parler selon le bon sens. Le bon sens, on ne saurait trop le répéter, est l expression de la médiocrité. " Philippe Soupault

 

- Il n y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Révolution surréaliste N 1

 

- " nous sommes du bois dont on fait les squelettes. " Révolution surréaliste N 1

 

- " le surréalisme ne comprend rien à quelque chose. " Révolution surréaliste

 

- " Quoiqu'ils subissent en apparence l'influence du pays où ils vivent, l'atmosphère se transforment là où passent les juifs. On ne les voit sans doute pas à la tête des révoltes, proclamant les vérités nécessaires à la naissance des Révolutions, mais, dans la foule, regardez ces nez busqués, ces cheveux ondulés, ces regards de velours. Issus des ghettos et des paisibles boutiques, ceux qu'on put croire acharnés à la seule poursuite de l'argent se révèlent les piliers anonymes de l'insurrection. " Robert Desnos. Révolution surréaliste N 1

 

- " Enfants perdus ! Enfants maudits ! L Arabe crache à votre passage et vous êtes le rempart de la Mecque, le bouddhiste vous méprise et vous défendez la Gange, Lhassa vous est interdite et vous êtes parmi les serviteurs des Lamas, idées blanches dans un ciel blanc. " Robert Desnos. Pamphlet contre Jérusalem

 

- " L amour, c est la contradiction qui apparaît dans le réel. " Louis Aragon

 

- " Il n est d amour que du concret. " Louis Aragon

 

- " Maudit soit le père de l épouse du forgeron qui forgea le fer de la cognée avec laquelle le bûcheron abattit le chêne dans lequel on sculpta le lit où fut engendré l arrière-grand-père de l homme qui conduisit la voiture dans laquelle ta mère rencontra ton père ! " Robert Desnos. La colombe de l arche

 

- " Quand l athéisme voudra des martyrs, qu il les désigne, et mon sang est tout prêt. " Sade

 

- " O douleurs de l amour ! Comme vous m êtes nécessaires et comme vous m êtes chères. Mes yeux qui se ferment sur des larmes imaginaires, mes mains qui se tendent sans cesse vers le vide. " Robert Desnos. O douleurs de l amour

 

- " J ai tant rêvé de toi / que tu perds ta réalité / Est-il encore temps d atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m est chère. (...) / J ai tant rêvé de toi qu il n est plus temps sans doute que je m éveille. (...) J ai tant rêvé de toi / tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie. " Robert Desnos. J ai tant rêvé de toi

 

- " Si tu savais comme je t aime et, bien que tu ne m aimes pas, comme je suis joyeux, comme je suis robuste et fier de sortir avec ton image en tête, de sortir de l univers. " Robert Desnos. Si tu savais

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