- " Pédants, bourreaux, guichetiers, législateurs, racaille tonsurée, que ferez-vous, quand nous en serons là ? Que deviendront vos lois, votre morale, votre religion, vos potences, votre paradis, vos Dieux, votre enfer, quand il sera démontré que tel ou tel cours de liqueurs, telle sorte de fibres, tel degré d âcreté dans le sang ou dans les esprits animaux suffisent à faire d un homme l objet de vos peines ou de vos récompenses ? " Marquis De Sade
- " Tu me suicides si docilement / Je te mourrai pourtant un jour / Je connaîtrons cette femme idéale / Et lentement je neigerai sur sa bouche et / je pleuvrai sans doute même si je fais / tard, même si je fais beau temps. / Nous aimez si peu nos yeux / Et je s écroulerai cette larme sans raison / bien entendu et sans tristesse... / Sans ! " Robert Desnos. Au mocassin le verbe
- " la catastrophe ? Ce serait que persiste un monde où l homme a des droits sur l homme. " Révolution surréaliste
- " Bientôt, sans doute, Ô gribouilles, condamnerez-vous à mort ceux qui tenteront de se suicider sans y réussir. " Robert Desnos. Description d une révolte prochaine
- " on suit au Maroc l exemple de la campagne de Chine : l ordre est donné de tirer sur les laboureurs qui ensemencent aux environs des postes et de ne pas spécifier le sexe et l âge en indiquant le nombre des dissidents tués ou blessés; partout des missionnaires et des soldats, des corbeaux et des chacals " Paul Eluard. Révolution surréaliste N 3. 1925
- " Ceux qui ne comprennent pas qu une victoire des " rebelles " rifains sur les troupes franco-espagnoles - ou sur les diplomates d Oudjda - est un évènement révolutionnaire, au même titre que la grève des mineurs anglais, sont incapables de rien comprendre à la révolution. " Marcel Fourrier. Révolution surréaliste N 7. 1926
- " l absolu, leur terreur, ils l ont appelé Dieu : ils lui ont imposé une barbe sale et des yeux stupides; Dieu si étriqué que jamais il ne les gênera dans la conclusion de leurs marchés douteux, dans leurs honteuses tractations. " Victor Crastre. Révolution surréaluste N 6
- " Mes biquets, mes minuscules cons, mes attendrissantes nullités ! Comme je prierais pour vous si ça pouvait servir à quoi que ce soit. Mais soyons logiques : si Dieu vous a permis si cons, c est qu il en a vraiment rien à cirer de votre triste troupeau panurgique. " San-Antonio. Mes délirades
- " tu te laisses aller ! Tu te laisses haler ! Tu te l'es salée ! " San-Antonio. Mes délirades
- " Tu crois, toi, que tu te reposes, dans un hosto ? Zob ! Ma vache. (...) On t arrache au sommeil à l heure où blanchit la campagne, on te bricole, t oint, te pique, te sonde, te lave, te manipule, te supposite l oignon, te tâtepouls, t abaisse-langue, te tensionmètre, te rectaltouche, t amphigourise. " San-Antonio. Mes délirades
- " Mais qu est ce qu ils ont, tous, sur cette chierie de planète, à se laisser driver par des vieux branleurs mal ravaudés ? " San-Antonio. Mes délirades
- " le but secret de la famille, c est en fin de compte une pierre tombale avec des dates, des noms, des précisions schématiques : Madame Dugland née Ducon..." San-Antonio. Mes délirades
- "La raison de la déraison, qu à ma raison vous faites, affaiblit tellement ma raison, qu avec raison, je me plains de votre beauté. " Miguel De Cerventès. Don Quijote
- " le corps humain est une géhenne. " Antonin Artaud
- " il n est pas (...) de plus éhonté mensonge que celui qui consiste à soutenir, même et surtout en présence de l irréparable, que la rébellion ne sert à rien. La rébellion porte sa justification en elle-même, tout à fait indépendamment des chances qu elle a de modifier ou non l état de fait qui la détermine. Elle est l étincelle dans le vent mais l étincelle qui cherche la poudrière. " André Breton. Arcane 17
- " Si on sait choisir le moment opportun, ou si on a l art de provoquer les événements, il suffit pour faire une révolution d un petit groupe d'hommes sûrs résolus à tout, rendant par acte décisif, irréparable, le recul impossible aux forces entraînées. " L étudiant émeutier Chassin (1848)
- " la seule excuse de Dieu, c'est qu'il n'existe pas. " Stendhal
- " Dieu est le seul être qui pour régner n'ait même pas besoin d'exister. " Charles Baudelaire
- " L'histoire n'a jamais fait un pas qu'en faisant des ruines et qu'en les foulant dédaigneusement aux pieds. " Jules Andrieu
- " Les pauvres sont coupables de l'existence des riches. " Max Stirner. L'Unique et sa propriété
- " Les Makhnovistes brûlent les prisons, exécutent les officiers, les policiers, les koulaks, les curés, les riches, bourgeois. Ils suppriment toutes les interdictions quelles qu'elles soient. " Yves Frémion. Les orgasmes de l'Histoire.
- " Je dis que l'état social actuel est inique et bon à détruire. Si c'est le fait du théâtre de s'en préoccuper, c'est encore plus celui de la mitraille. " Antonin Artaud
- " Ton paradis, s'il existe, ne sera qu'une basse-cour où tous les dindons et les cochons de la terre seront renfermés. Si je pouvais croire à ton enfer, c'est là que je voudrais habiter avec tous les hommes d'esprit et toutes les jolies damnées. " Jacques René Hèbert
- " La majorité n'a jamais raison " Henrik Ibsen
- " Nous ne voulons pas voter, mais ceux qui votent choisissent un maître, lequel sera, que nous le voulions ou non, notre maître. Aussi devons-nous empêcher quiconque d'accomplir le geste essentiellement autoritaire du vote. " Albert Libertad
- " Ici-bas, chacun pour soi et Dieu contre tous ! " Gaston Leroux
- " La destruction est indispensable pour secouer et " révolutionnariser " les organisations ouvrières existantes qui, dans l'ambiance " normale " de notre temps, sont enclines à s'ossifier, à s'adapter, à s'enliser dans le conformisme. " Voline
- " L'amour est à réinventer " Arthur Rimbaud
- " Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens. " Arthur Rimbaud
- " La morale est la faiblesse de la cervelle " Arthur Rimbaud
- " Ma patrie se lève ! Moi j'aime mieux la voir assise. " Arthur Rimbaud
- " Tout est français, c'est-à-dire haïssable au suprême degré. " Arthur Rimbaud
- " Je m'entête affreusement à adorer la liberté libre. " Arthur Rimbaud
- " A présent je me révolte contre la mort. " Arthur Rimbaud
- " Maintenant je peux dire que l'art est une sottise. " Arthur Rimbaud
- " Allons, feignons, fainéantons ! " Arthur Rimbaud
- " Il est des destructions nécessaires (...), cette société elle-même : on y passera les haches, les pioches, les rouleaux niveleurs (...), on rasera les fortunes et on abattra les orgueils industriels. " Arthur Rimbaud
- " Nous implanterons une débauche inouïe. " Arthur Rimbaud
- " J ai vu de l'or et ne pus boire. " Arthur Rimbaud
- " Notre théâtre révolutionnaire veut amener le plus de gens possible à vaincre leur peur en s'engageant dans l'action. Partout où nous allons, nous recréons la réalité en vivant nos désirs. " Jerry Rubin. Do it
- " Nous voulons allumer des incendies, provoquer des pannes de courant, des pannes de métro, et des tempêtes de neige parce que la libération n'est possible dans une ville qu'en période de crise. On rencontre enfin son voisin quand on contemple avec eux son immeuble en feu. " Jerry Rubin. Do it
- " Nous choquerons la bourgeoisie jusqu'a ce qu'elle crève d'apoplexie. " Jerry Rubin. Do it
- " Donnez-nous un doigt, nous prendrons tout le bras. " Jerry Rubin. Do it
- " Quand je vais à une manif, je n'essaie jamais de savoir quels sont les mots d'ordre. Je laisse ça aux gens à qui ça fait plaisir de passer des heures dans les réunions pour décider des mots d'ordre. " Jerry Rubin. Do it
- " Tout va bien du moment que nos revendications ne peuvent pas être satisfaites. Si la bourgeoisie satisfait nos revendications, c'est le bide totale ! " Jerry Rubin. Do it
- " S'il fallait qu'on se mette d'accord à l'avance sur nos objectifs ultimes, on passerait les mille prochaines années à discuter sans fin de ce que sera la société future. On se préoccupera du prochain pont à franchir au moment de le franchir. Ce qui importe à présent, c'est de faire sauter le pont qu'on vient de passer. " Jerry Rubin. Do it
- " Agir. AGIR. AGIR. L'unité du mouvement se forge dans l'action. C'est par l'action collective que nous arrivons à former une communauté. " Jerry Rubin. Do it
- " Les programmes, on s'en branle ! La révolution, c'est abolir tous les programmes et changer les spectateurs en acteurs. La révolution se fait en se faisant, et nous créons l'avenir au fur et à mesure. " Jerry Rubin. Do it
- " Dans le doute, fous le feu. Le feu est le dieu des révolutions. Le feu, c'est du théâtre instantané. Le feu parle mieux que tous les discours. Les politiciens ne remarquent la misère que du jour où les ghettos brûlent. " Jerry Rubin. Do it
- " Il suffit qu'un juge enfile sa robe pour qu'il devienne une Salope de Première. Qu'il l'enlève, et il est le premier couillon venu. Tu veux être moine ? Prends l'habit. (...) Deviens un imposteur. " Jerry Rubin. Do it
- " Nous prendrons les banques et, avec les employés, nous piquerons tout le fric et nous en ferons d'immences feux de joie sur la place publique. " Jerry Rubin. Do it
- " La révolution aura un sacrè choc en s'apercevant qu'elle avait partout des amis qui n'attendaient que le MOMENT D'AGIR. " Jerry Rubin. Do it
- " Nous allions la jeunesse, la musique, le sexe, la drogue et la révolte avec la trahison anti-patriotique. Cette alliance sera difficile à battre ! " Jerry Rubin. Do it
- " Sade, l'amour enfin sauvé de la boue du ciel, l'hypocrisie passée par les armes et par les yeux, cet héritage suffira aux hommes contre la famine, leurs belles mains d'étrangleurs sorties des poches. " René Char
- " Le mariage a beaucoup d'enfants ; Repentir, Discorde, Pauvreté, Jalousie, Maladie, Spleen, Dégoût. " Jonathan Swift
- " La règle stoïque de subvenir à nos besoins en supprimant nos désirs équivaut à se couper les pieds pour n'avoir plus besoin de chaussures. " Jonathan Swift
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