A mesure que la personnalité de la fillette se développe, son appréciation de ses organes génitaux subit un changement.
La fille est déchirée entre une vanité narcissique et des sentiments d’infériorité.
La même attitude contradictoire se manifeste par un double jugement sur son organe sexuel : c’est un « cloaque » et un « joyau ».
Durant la puberté elle s’intéresse à garder intact ce « trésor », cette attitude narcissique positive est sa ceinture de chasteté la plus sûre.
Une exagération de cette attitude et l’apparition de craintes angoissées au sujet de la sexualité peuvent être des symptômes de névroses.
Cette façon de voir en l’organe sexuel un « trésor » vient en partie de l’éducation, en partie du jugement narcissique que porte la fillette sur sa féminité, et constitue une surcompensation de toutes les émotions associés à l’ancien traumatisme génital.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire