dimanche 17 juillet 2011

Vers le masochisme


Pour les deux sexes, le monde de l’enfance, de la passivité, doit être abandonné en faveur de l’adaptation active à la réalité. Les deux se détournent de la mère pour le père en vue de la conquête du monde.
La relation des parents aux enfants est parallèle à celle des enfants aux parents : c’est lorsque l’enfant a le plus besoin d’aide que la mère est la plus fortement attachée à lui tandis que le père ne prend un réel intérêt pour l’enfant que quand celui-ci se montre plus curieux du monde extérieur.
Dans la vie émotive de l’enfant, la dépendance équivaut à l’amour, l’indépendance s’accompagne d’hostilité.
Le garçon et son père
Le garçon, à la puberté, s’engage dans une lutte contre le père. Si la relation fils-père est passive, si le garçon accepte sa défaite, il sera un homme effacé, qui se plaît dans les postes subalternes. L’alliance avec le père peut-être troublée par les instincts et provoquer une évolution vers l’homosexualité.
Et pour la fillette ?
Il n’y a qu’une seule relation avec la mère, de la naissance à la mort, et il est d’une grande importance pour la féminité de la fillette d’avoir une relation positive et tendre avec sa mère. La relation de la fillette avec la mère est plus durable, plus intense et plus dangereuse.
Le monde environnant exerce une influence inhibitrice à la fois sur son agressivité et son activité.
Le besoin d’activité de la fillette est faible et l’inhibition extérieure plus forte, donc elle abandonne son agressivité à cause de sa faiblesse, à cause des tabous et surtout à cause de l’amour qu’elle reçoit en compensation.

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