dimanche 17 juillet 2011

Le complexe féminin de castration.


La vie mentale est complexe parce qu’elle contient des éléments innombrables tout en ne disposant que d’un nombre limité de possibilités d’expression.
Ce complexe par exemple désigne dans la terminologique psychanalytique les troubles qui dérivent de l’envie du pénis. Il est constitué par l’ensemble des diverses réactions psychiques qui traduisent les éléments refoulés : au fond d’elle-même la femme ne renonce pas à l’organe masculin.
Chez les femmes qui n’ont pas dominé leur envie du pénis, deux réactions sont à noter : la satisfaction du désir (la femme est habitée par l’imagination inconsciente qu’elle possède un pénis et elle s’efforce d’assumer un rôle masculin, la femme intellectuelle appartient à cette catégorie), et le besoin de revanche (la femme cherche toujours à avoir l’avantage sur l’homme, alors les difficultés érotiques et les symptômes névrotiques sont au rendez-vous !)   
Les manifestations typiques qui accompagnent l’envie du pénis sont toujours les mêmes :
1- la fillette accuse sa mère (rarement son père) de l’avoir lésée ; 2- elle s’accuse elle-même d’avoir détruit son pénis en se masturbant 
3- elle craint que son pénis soit caché à l’intérieur de son corps et elle s’attend, avec angoisse ou avec espoir, à le voir pousser ultérieurement.
Le désir d’avoir un enfant peut prendre une forme masculine si la femme veut prouver qu’elle est capable de compenser son  handicap corporel par une réalisation positive issue de son corps.

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