dimanche 17 juillet 2011

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Les femmes contemporaines n’auraient-elles alors pour seule perspective que d’être doublement "exploitées" au travail et à la maison ?
Pourquoi les femmes restent psychiquement soumises aux hommes ?
Pourquoi des femmes brillantes qui pourraient être autonomes cèdent leur liberté à des hommes qui ne leur apporte que ce qu’elles pourraient acquérir seules ?!
Les femmes ne prennent pas le pouvoir d’elles-mêmes, mais à partir de l’homme : époux, patron ou fils. Elles ont su mettre en avant une supposée fragilité féminine pour en tirer des bénéfices intenses.
Ce qu’elles perdent en pouvoir apparent, elles le récupèrent en jouissance psychique ! Jouissance narcissique (de séduire) et masochiste : la femme effacée derrière l’homme pour le servir et par ce biais l’asservir. Du fait cet effacement est trompeur, il masque une prise de pouvoir (absolu ?!) ; contrôler l’homme, le mettre sur un piédestal pour mieux lui reprocher d’en tomber (la plainte, les récriminations sont des armes féminines !), voilà pourquoi des femmes indépendantes reproduisent des schémas archaïques. Même l’amour y participe !
Mais l’amour c’est aussi un mélange de désir, d’idéalisation, de domination, de possession, de don de soi …
Reste à envisager un peu la situation de la femme « non indépendante » celle qui n ‘a de choix que d’obéir, alors celle-là est véritablement aliénée. Aliénation économique puisque son travail est déprécié, aliénation sexuelle puisque son corps ne lui appartient pas mais il est confisqué par la collectivité, et enfin aliénation idéologique qui à travers le conditionnement de l’éducation fait d’elle une fidèle reproduction du patriarcat et de ses schémas obsolètes.
Les hommes trouvent leur compte dans ces schémas, et les femmes qui sortent des critères communes de la féminité (séduction, fragilité, sensibilité, maternité,..) risquent de rester seules.
C’était donc un autre essai, une autre tentative de rendre compte de « la petite différence » entre l’homme et la femme et ses conséquences….
La nouveauté dans les études féminines aujourd’hui consiste dans l’approche genre ou Gendre, ce  terme employé pour la première fois par Robert Stoller en 1964, il a d’abord servi à distinguer le sexe (au sens anatomique) de l’identité (au sens social ou psychique). Le sentiment de l’identité sexuelle.
C’est une entité morale, politique et culturelle, c’est-à-dire une construction idéologique, alors que le sexe reste une spécificité anatomique.
L’anatomie et l’identité pouvant être dans un rapport de dissymétrie radicale, notamment dans le cas du transsexualisme…
Notre première identité est notre statut d’humain. En déconstruisant le genre peut-être arriverons-nous à construire une humanité apaisée.
Ainsi, bien plus que "la petite différence", l’identité des genres s’élabore sur l’image que nous propose la société.
Biologiquement différentes, les femmes devraient donc bénéficier de droits propres.
Ce n’est pas la nature qui empêche les femmes d’accéder à la vie publique, ce n’est pas la nature qui empêche les hommes d’aider dans la gestion du foyer, c’est la construction du genre qui veut que les petits garçons jouent à la guerre et les filles à la maman.

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