brechtien

Définir la féminité est difficile en psychanalyse pour qui, la femme est comparable à un « continent noir », vouée à la passivité et pouvant être réduite à la l’équation :

Être femme = être châtrée[1].

Décrire psychologiquement ce qu’est la femme est selon Freud une tâche irréalisable, il propose plutôt de rendre compte de la manière avec laquelle l’enfant à tendances bisexuelles devient une femme[2].

Rien ne sépare au départ le garçon de la fille ! Comme lui, elle est animée des mêmes désirs envers la mère et sujette à une activité phallique qui reçoit son support anatomique dans le clitoris.

Cette « bisexualité » psychique originaire chez les deux sexes, est un reflet d’une bisexualité anatomique dont témoigne dans chaque sexe la présence à l’état de vestige des organes de l’autre sexe.

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[1] Cf. Freud. « L’organisation génitale infantile » 1923, in La Vie sexuelle

[2] Freud. Nouvelles conférences sur la psychanalyse, 5eme conférence « La féminité ».