dimanche 17 juillet 2011

Erotisme sublimé et maturité sexuelle


La vie intérieure intense de la femme, fait que sa sexualité est plus spiritualisée que celle de l’homme. Chez les jeunes filles le besoin d’un érotisme sublimé prend la forme d’un amour platonique idéal.
L’un de buts de la maturité sexuelle de la femme est de façonner le désir érotique de telle sorte qu’il accepte l’expérience directe de la sexualité ou n’impose pas des conditions trop difficiles.
Si le processus de sublimation enrichit la vie affective de la femme, il menace sa possibilité d’obtenir de la satisfaction directe. Cela est dû à ce que, à la suite de cette sublimation, la sexualité se trouve plus compliquée et  les conditions de sa satisfaction plus exigeantes à l’opposé de la sexualité masculine caractérisée en général par le simple désir de libération de la tension sexuelle[1].


[1] Hélène Deutsch défend l’idée que l’acte sexuel n’est pas équivalent pour les deux sexes :
« L’acte sexuel, écrit-elle, prend pour la femme une signification immense, dramatique, et profondément catholique, mais ceci seulement lorsqu’il est ressenti d’une façon féminine, dynamique, lorsqu’il n’est pas transformé en acte de jeu érotique ou d’ « égalité sexuelle » »

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