samedi 16 juillet 2011

II- La prépuberté


La définition de la prépuberté :

C’est la dernière partie de la période de latence, la phase où les instincts sexuels sont les plus faibles. Si la puberté est une révolution au niveau physiologique et psychique la prépuberté est prérévolutionnaire.
Durant cette période le Moi forge ses propres défenses pour lutter contre les pulsions sexuelles qui vont le submerger.
On peut la situer entre 10 et 12 ans, mais il ne faut pas oublier qu’il est difficile de délimiter nettement des périodes, et qu’à des degrés divers nous portons avec nous notre enfance, notre prépuberté et notre puberté jusqu’à la vieillesse. Mais on peut faire de l’apparition de la menstruation la frontière entre prépuberté et puberté.
La fille et le garçon présentent des ressemblances dans les phases de leur développement : dans leurs phases « orales » et « anales », ils ont les mêmes sources de satisfaction instinctive, les sources organiques sont identiques et la mère est pour les deux la personne-centre du monde.
Cependant, la différence s’accentue à la phase « phallique » : le garçon ressent de la fierté à cause de son organe mâle, la fille ressent de l’envie.
Les réactions émotives reliées aux organes génitaux sont résumées sous le terme de « complexe de castration ».
Avant Freud, la sexualité enfantine était insoupçonnée. Depuis, maints éléments du développement psychologique peuvent y être ramenés. La curiosité sexuelle de l’enfant, qui atteint son maximum durant la phase « phallique » contribue au développement d’une curiosité pour l’adaptation à la réalité qui augmente et s’épanouit à la fin de la période de latence, celle-ci correspond à la prépuberté.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire