dimanche 17 juillet 2011

II- La passivité féminine


Fondement physiologique de la passivité
Presque partout dans le règne animal, les femelles jouent un rôle passif dans la copulation. Du point de vue de l’évolution, cette passivité est apparue au moment où la fécondation externe cède la place à la fécondation interne, l’ovule fécondé à l’intérieur du corps étant mieux protégé.
Mais la passivité n’est pas la subordination : le moment de la copulation par exemple est toujours fixé par la femelle et sa docilité sexuelle suit son propre rythme de reproduction.
Dans l’espèce humaine, cette loi se vérifie sauf que l’activité sexuelle n’est plus subordonnée à son cycle d’ovulation mais plutôt à la volonté du mâle.
Notons que l’homme est le seul être capable d’effectuer le viol.
L’acte sexuel qui fut d’abord un acte de violence auquel la femme ne pouvait résister, se transforma peu à peu en un acte de plaisir. Il semble que les puissants enlacements des bras joints à la pression réactive de défense, éveilla de fortes sensations de plaisir dans tout le corps de la femme.
C’est ainsi que la dépendance de la femme au rythme sexuel disparut et l’acte de plaisir se sépara de la fonction de reproduction.
Un autre fait qui montre que la physiologie confirme la passivité et le masochisme comme attributs majeurs de la féminité : les attitudes des deux partenaires au cours de l’acte sexuel se conforment au schéma masculin-actif féminin-passif, l’organe masculin est anatomiquement fait pour pénétrer et l’organe féminin pour recevoir. Enfin, l’ovule est immobile alors que le spermatozoïde est très mobile.

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