dimanche 17 juillet 2011

I- La femme « active »- le complexe de virilité


Esquisse dune définition de la fémininté
La féminité est un noyau où se combinent des éléments biologiques, physiologiques, anatomiques, et psychologiques. La réalisation da féminité passe par le « changement de direction » des forces actives-agressives.
H.Deutsch exclut l’hypothèse psychanalytique selon laquelle la petite fille est masculine. En fait les enfants des deux sexes se ressemblent beaucoup surtout par leur passivité, par leur dépendance à la mère.
La différentiation définitive intervient plus tard quand l’activité croissante des instincts entraîne des conséquences différentes.
Le garçon est aidé dans son cheminement par ses tendances actives et agressives et par l’éducation qu’il reçoit. Chez la fille ces mêmes tendances sont soumises à des inhibitions extérieures : la constitution anatomique et le milieu.
Cette inhibition est accompagnée par un grand nombre de tendances actives et agressives non inhibées, les éléments inhibés et ceux non inhibés constituent l’ « essence féminine ».
Si l’activité de la femme vient en conflit avec le reste de sa personnalité (son « essence féminine ») alors nous pouvons parler de complexe de virilité.
La mère est pour la petite fille le prototype de la maternité.
Les premiers signes de la différence entre les sexes sont clairement apparents dans les jeux d’enfants.
En conséquence de son activité dirigée vers l’intérieur, la femme active est profondément religieuse.
Bachofen dans son livre Matriarcat et Religion primitive. Disait : « plus ancienne que le prophète est la prophétesse. »
La femme active-maternelle est plus conservatrice que l’homme. Elle tend à subjuguer le sexe fort au moyen d’influences religieuses et de valeurs morales.
L’agressivité, comme tout ce qui est refoulé, peut reparaître souvent de façon tragique.
C’est une illusion de croire que l’inversion des rôles sexuels soit un progrès. Cette inversion masque le trouble névrotique dans lequel la femme se sert de l’activité comme d’un moyen de défense contre la peur de la passivité ; et l’homme esquive la responsabilité et l’effort d’une conquête active.

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