dimanche 17 juillet 2011

III- L’influence du monde environnant


L’amour a aussi des composantes agressives : la jalousie, le sentiment de rivalité, la haine du rival…
L’adaptation à la réalité passe par la maîtrise de l’agressivité, c’est le but du traitement psychanalytique.
S’adapter c’est ne pas être insupportable par son agressivité excessive ni handicapé par ses inhibitions.
L’harmonie intérieure de l’individu se détruit face à un monde trop étouffant, et il devient névrosé parce que les exigences culturelles ont excédé ses possibilités.
Les facteurs culturels, peuvent être si puissants qu’ils modifient grandement le comportement humain. Certains types de névroses prédominent en un pays alors que d’autres prédominent en un autre.
La rivalité entre les individus est plus fortement accusée dans un système social individualiste. On peut raisonnablement espérer voir diminuer, dans une organisation collectiviste de la société, cet esprit de rivalité qui est devenu si féroce dans les relations entre les individus et dans les relations entre les individus et la société. Une telle organisation pourrait transformer la compétition individuelle en une compétition de groupe et la rendre ainsi plus supportable.
L’homme, non content de profiter de l’esprit de soumission de la femme,  de sa passivité, a pris avantage de la faiblesse physique de la femme et de son infériorité dans la lutte sociale. Une critique de l’exploitation doit accuser le système politique mais ne doit pas négliger la tendance de la femme à accepter passivement ce système.
Notre tâche consiste maintenant à organiser l’égalité sociale de telle sorte qu’il soit tenu compte des différences biologiques et psychologiques entre les sexes tout en s’occupant des problèmes sexuels.
La masculinisation des filles manifestait non seulement leur émancipation sociale mais aussi l’appauvrissement de leur vie affective, résultat de leur travail intellectuel excessif.
Tout en reconnaissant l’importance des facteurs sociaux, nous affirmons que certaines manifestations psychiques de la femme sont constantes et qu’elles ne sont soumises aux influences des civilisations que par l’accentuation de l’un ou de l’autre de leurs aspects.
La façade peut changer mais l’essence féminine demeure la même à travers toutes les tourmentes.

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