Le complexe de virilité

 Il se caractérise par la prédominance de tendances actives et agressives qui aboutissent à des conflits avec l’entourage et surtout avec ce que la femme possède en elle de féminin.

Parfois la féminité est ressentie comme une entrave à rejeter pour réussir dans la vie.

L’intellectualité de la femme est conditionnée par la perte de nombreuses qualités féminines.

La virilité de la femme prend sa source dans un surplus de forces agressives qui échappent à l’inhibition et qui ne peuvent s’investir directement comme c’est le cas chez l’homme.

Les causes psychologiques

La femme de type actif-masculin est l’aboutissement d’un conflit entre deux identifications : une identification avec la mère (qui joue un grand rôle dans le développement de la féminité) et une identification avec le père (en cas du rejet et de la dévalorisation de la mère) ; ce conflit peut se résoudre favorablement, ou créer une tension intérieure dont la solution passe par le refoulement d’une des deux composantes.

Si c’est la partie maternelle de la personnalité qui est refoulée, la partie paternelle se manifestera par réaction avec une grande intensité.

Dans d’autres cas, la solution n’est pas aussi tranchée. L’absence de l’harmonie entre les deux identifications mène à une scission : une partie de la personnalité reste féminine (l’émotive), alors que l’intellect, agit d’une façon masculine.

Souvent les femmes viriles préfèrent les hommes passifs pour les presser et les persécuter : l’histoire littéraire fournit le fameux exemple de « Monsieur Sand » et « Madame de Musset ».

La virilité de la femme a souvent recours à l’agressivité parce qu’il lui manque les moyens anatomiques de l’acte viril.

Les êtres humains ont une disposition originelle bisexuelle. L’homme et la femme viennent d’une source unique. Les deux composantes de leur personnalité doivent s’unir pour former un tout harmonieux. La composante féminine doit prédominer chez les femmes, la masculine chez les hommes.

Chez bien des femmes agressives-masculines, c’est la peur des hommes, ou le désir de prendre une revanche anticipée sur le viol qu’elles attendent, qui les poussent à renverser la situation normale ; ce sont elles qui séduisent l’homme, le prennent, et l’abandonnent.