Contrairement au garçon, il faudra à la femme changer, à la fois, de zone érogène et d’objet, c’est-à-dire passer du clitoris au vagin et de la mère au père, passage jamais aisé. Ainsi, tandis que pour l’homme, le sexe de l’objet d’amour restera celui de l’objet initial, à savoir la mère ; pour la fille, son changement de zone érogène sera accompagné de changement du sexe de l’objet désiré.
« Un homme n’a en somme qu’une seule zone génitale prédominante, un organe sexuel, une femme en possède deux : le vagin, qui est proprement féminin, et le clitoris, analogue au membre viril »[1]. Le vagin reste ignoré jusqu’à la puberté de telle sore que la sexualité de la femme « se divise en régulièrement en deux parties dont la première a un caractère masculin ; seule la seconde est spécifiquement féminine »[2].
Enfin, la troisième disparité, et la plus importante entre le garçon et la fille, concerne les relations entre le complexe d’Œdipe et le complexe de castration.
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