Un lien étroit unit la féminité à la passivité et au masochisme. Sans nier l’influence de l’éducation, l’ordre social, les conditions culturelles, il semble que le schéma masculin-actif, féminin-passif est assez universel pour en faire un principe fondamental.
L’interprétation analytique des névroses se fonde sur la reconnaissance de facteurs qui s’opposent directement aux pulsions sexuelles et créent ainsi des conflits.
Bien des tendances actives sont compatibles avec la passivité, c’est quand la femme échoue à dominer sa passivité qu’elle se révolte contre sa propre nature.
Les manifestations de cette révolte, associées aux efforts pour y remédier constituent le « complexe de virilité » de la femme.
L’envie du pénis si elle exerce une grande influence sur la femme elle n’est pas un facteur primaire mais secondaire.
Dans toutes les périodes du développement psychique toute satisfaction abandonnée est aussitôt compensée par une autre. Les satisfactions possible ont deux sources : les satisfactions instinctives directes et la relation de l’enfant avec son entourage.
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