- Ce vieux caravansérail que l'on nomme le monde, ce séjour alternatif de la lumière et des ténèbres Omar Khayyam. Les roubaïates - Bois du vin, ami, car le monde, c'est du vent ! Omar Khayyam. Les roubaïates - Ô dévot ! puisses-tu être heureux ici-bas avec ta conviction d'avoir pour maître la sagesse ! Mais apprends du moins que ce maître n'est encore que mon élève. Omar Khayyam. Les roubaïates - Je suis un esclave révolté : où est ta volonté ? J'ai le cœur noir de péchés : où est ta lumière, où est ton contrôle ? Si tu n'accordes le paradis qu'à notre obéissance à tes lois, c'est une dette dont tu t'acquittes, et dans ce cas que deviennent ta bienveillance et ta miséricorde ? Omar Khayyam. Les roubaïates - Quand je serai mort, lavez-moi dans du vin, et du bois de la vigne qu'on fasse mon brancard et mon cercueil ! Omar Khayyam. Les roubaïates - Tu n'es pas d'or, toi, ô insouciant imbécile ! pour croire qu'après t'avoir enfoui dans la terre on t'en retirera. Omar Khayyam. Les roubaïates - Le vin donne des ailes à ceux qui sont atteints de mélancolie; le vin est un grain de beauté sur la joue de l'intelligence. Omar Khayyam. Les roubaïates - Jusques à quand passeras-tu ta vie à t'adorer toi-même, ou à chercher la cause du néant et de l'être ? Bois du vin, car une vie qui est suivie de la mort, il vaut mieux la passer, soit dans le sommeil, soit dans l'ivresse. Omar Khayyam. Les roubaïates - On a prétendu que tu as dit : si vous commettez des péchés, je vous conduirai en enfer. Va donc dire cela à quelqu'un qui ne te connaisse pas. Omar khayyam. Les roubaïates - Es-tu triste ? Prends un morceau de hachisch gros comme un grain d'orge, ou bois un tout petit mèn de vin couleur de rose. Tu es devenu soufi, enfin ! Tu ne bois pas de ceci, tu ne prends pas de cela; il ne te reste qu'à manger des cailloux, va donc manger des cailloux ! Omar khayyam. Les roubaïates - Tu as mis en nous une passion irrésistible, ce qui équivaut à un ordre de toi, et d'un autre côté tu nous défends de nous y livrer. Les pauvres humains sont dans un embarras extrême entre cet ordre et cette défense, car c'est comme si tu ordonnais d'incliner la coupe et défendais d'en verser le contenu. Omar Khayyam. Les roubaïates - Bois du vin; recherche les belles personnes, car où vois-tu sujet de pardon, sujet de prière, puisque de tous ceux qui sont partis, aucun n'est revenu ? Omar Khayyam. Les roubaïates - Nous rendons au vin le culte qui lui est dû. Oui, aujourd'hui, entièrement séparés de notre être, nous aurons atteint le seuil du trône de l'éternité. Omar Khayyam. Les roubaïates - Bois du vin durant des années, et toujours la coupe pleine jusqu'au bord. Sois empressé auprès de la fille de la vigne et réjouis-toi, car il vaut mieux user de la fille défendue que de la mère permise. Omar Khayyam. Les roubaïates - Le vin, ami, c'est le sang du monde. Le monde est notre meurtrier; comment résister à boire le sang du cœur de celui qui verse le nôtre ? Omar Khayyam. Les roubaïates - Présentez le salut de ma part à Khayyam, et ensuite dites-lui : " Khayyam ! Tu es un ignorant. Quand donc ai-je dit que le vin est défendu ? Il est licite pour les hommes intelligents, il n'est défendu que pour les ignorants. " Omar Khayyam. Les roubaïates - Sais-tu où tu iras après la mort ? Apporte-moi du vin et va où tu voudras. Omar Khayyam. Les roubaïates - Si, parce que je fais le mal, tu me punis par le mal, quelle est donc la différence qui existe entre toi et moi, dis ? Omar Khayyam. Les roubaïates
dimanche 30 septembre 2012
Omar Khayyam - les roubaîates - extraits 2
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