mardi 25 septembre 2012

San-A - le standinge - extraits

- " Alors dressez bien vos mômes et tolérez ceux des autres. Filez-leur des mandales quand ça ne va pas droit. N'hésitez jamais à les priver de dessert, surtout s'il y en a pas beaucoup et si vous l'aimez. " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " Je me tais brusquement, le tampon d'ouate levé, les yeux plus écarquillés que ceux d'un hiboux qui, après avoir fait joujou à genoux avec des cailloux pour amuser ses poux, aperçoit des bijoux dans un champ de choux. " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " J'ai entendu, dans mes relations, des pères dire à leur épouse, devant le moutard concerné : " Ce qu'il peut être moche, ce pauvre gosse, tu m'as doublé avec un chien panzé, c'est pas possible ! " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " Nous tous qu'on est rassemblés z'ici nous le savons que ce qui nous tente chez les dames, c'est pas leurs os mais leur viande. " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " Allons, gentelmants, ressaisissez-vous, et criez-le partout et bien fort, que sous un bas de soie, un mollet est plus beau qu'un tibia; que les coquins soutien-chose à fanfreluches denteleuses doivent contenir des tétons bien chauds, bien drus et bien hardis au lieu de demi-abricots confits et que les slips transparents, mousseux, brodés de partout, sont faits pour abriter de la miche appétissante et du beau fruit comestible et non pas le vide qui se trouve entre deux parenthèses. " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " Rien de plus cacant que ces chichiteuses qui vous bonnissent des grands mots sur des trucs qu'on sait même pas de quoi elles causent ! (...) Sartre c'est pour les mectons; car c'est le mecton qui doit apprendre à réfléchir. La femme, elle, c'est rendre l'homme heureux qu'elle doit viser. Le bonheur du Jules, c'est le bonheur de la bobonne. " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " Pour que deux êtres s'entendent faut qu'il y en ait un qui dise " Je " et l'autre qui réponde " Tu ". Si les deux disent " Je ", c'est la pagaïe, le grand conflit quotidien, la guerre des nerfs perpétuelle avec sérénade au balcon, soupières valseuses et va-t'en-chez-ta-garce-de-mère à la clé. L'harmonie, c'est dans la soumission. " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " C'est ça, l'amour : cette instabilité d'humeur, ce besoin de tout cramponner, de tout obstruer, de tout bouffer, de malaxer comme un chwing-gum la madame, de bas en haut, jusqu'à ce qu'elle devinssse pâte molle et liquéfaction. San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " faut causer net et appeler les verbes par leur nom ! " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

 

- " La femme savante, c'est la pire espèce. Elle se croit supérieure. Déjà, quand elles ne savent rien de rien, les mémés s'estiment nos égales, alors jugez du désastre en l'eau cul rance. " San-Antonio. Le standinge selon Bérurier.

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